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Photo du rédacteurKarin

Séance psy



J’avais fait une partie de ce dessin en automne 2016 en ne voyant pas vraiment comment l’exploiter. Quelque chose manquait.

Au printemps 2017, une psy de compète va m’aider sans le vouloir à le finaliser.

Entre autres absurdités, j’ai aussi entendu :

- Vous leur donnez des notes, non ? Vous faites... comment vous appelez ça déjà... des évaluations ? Alors, mettez-leur à tous 1.


- Passez-leur de la musique classique très fort jusqu’à ce qu’ils se calment. 

- Tous les enfants sont méchants, les parents sont méchants, vos supérieurs sont méchants, la société est méchante, les ados ne font rien d’autres que de s’éduquer sur des écrans, et quelle éducation ! Ça va devenir de pire en pire, vos enfants vont se retourner contre vous, les gens vont s’entretuer, des bombes vont exploser, l’intégrisme va gagner et Maître Gims va devenir président de l’univers. Vous voulez un Valium ?

Ici, j’exagère un peu sur la fin.

- La mère qui vous a accusée de frapper son enfant, elle voulait tout simplement vous virer.

- Non, je ne pense pas.

- Oui, elle voulait vous VIRER !

- Je crois que…

- Elle voulait vous FOUTRE DEHORS.

- Non, je…

- SI ! Et estimez-vous heureuse si on ne vous a pas attendu sur le parking avec un couteau. 

Ici, je n’exagère pas du tout. J’ai même édulcoré.

C’est drôlement long, une séance de psychothérapie. Le dernier quart d’heure, je la laissais parler et je regardais ses lèvres bouger en me disant que ce n’était pas terrible, à passé 55 ans, de se balader avec des longs cheveux blonds décolorés et des jeans taille-basse troués.

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